Escargot terrestre. 4,5-5 x 6-8 mm. Coquille globuleuse, convexe dessus à 4.5-5 tours convexes, arrondis à la périphérie et séparés par une suture modérément profonde. Ombilic petit et partiellement obturé par le bord columellaire du péristome qui est réfléchi. Ouverture légèrement ovale et sans épaississement interne. Coquille fine, translucide, brun pâle et faiblement brillante ; stries d’accroissement fines et irrégulières ; présence de poils courts et recourbés (souvent absents chez les adultes). La coquille est souvent sale car elle s’enterre en hiver.
Anatomie. L'espèce peut être distinguée des espèces du genre Trochulus par un appareil génital caractérisé par un seul sac du dard en forme de dôme allongé surmonté par quatre glandes à mucus (Giusti 1973, Ghezzi 2013).
La présence de cette espèce en France a été réfutée par Falkner et al. (2002) malgré les mentions de Geissert (1998, 1999) et de sa présence de l'autre côté du Rhin dans des milieux similaires. Sur la base de ces données (Geissert 1998, 1999 ; Sueur & Triplet 1984) et de nouvelles citations pour la France (Cucherat & Demuynck 2004, Kuijper 2005), Gargominy et al. (2011) ont revalidé cette espèce pour la faune de France. D'après Gargominy et al. (2011 : note 183), P. rubiginosa est présente en France depuis la Haute-Normandie jusqu'en Alsace. Elle vit dans les débris végétaux qui se trouvent au niveau des laisses de crues au niveau des moyennes et grandes vallées alluviales où elle est restreinte au lit majeur des cours d’eau qui connaissent des variations de niveau d’eau.