Mulette perlière
Margaritifera margaritifera (Linnaeus, 1758)
Classe :
Bivalvia
Ordre :
Unionida
Famille :
Margaritiferidae
Sous-Famille :
Margaritiferinae
Genre :
Margaritifera
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- 10 observations
-
2
communes -
6
observateurs -
Première observation
1998 -
Dernière observation
2021
Informations espèce
Macro-bivalve. L. < 110 mm [130 max], H. 45 mm, E. 25 mm. Coquille allongée, souvent réniforme, fragile et allongée ; périostracum brun chez les jeunes et noir chez les adultes. L’umbo, non proéminent, est généralement très érodé avec des rides peu prononcées souvent peu visibles chez l'adulte. L’intérieur des valves est nacré avec des reflets. La nacre est blanche ou teintée de rose, avec fréquemment des points lacrimiformes. L’emplacement des muscles adducteurs est bien visible, l'antérieur est réniforme. La charnière présente une dent postérieure latérale vestigiale et des dents pseudo-cardinales, une sur la valve droite et deux sur la gauche, la postérieure étant moins développée. La partie postérieure du corps, qui comprend les pores inhalant et exhalant, est située sur la partie la plus longue de la coquille. Le pied se situe dans la partie antérieure. Le pied est blanc et très développé, pouvant sortir au point d’atteindre la taille de la coquille. Il n’y a pas de véritable siphon, les ouvertures inhalante et exhalante sont uniquement séparées par un épaississement du manteau dans sa partie postérieure
Liste rouge Monde : EN A2C
Liste rouge Europe : CR A2b
Liste rouge France : EN A2ac
Liste rouge Grand Est : CR C1+2a(i,ii)b
Priorité de conservation quart nord-est d'après Bichain et al. 2021 :
P1
Statut réglementaire :
Protection nationale : Article 2
Directive Habitat : II/V
Convention de Berne : III
Liste rouge Europe : CR A2b
Liste rouge France : EN A2ac
Liste rouge Grand Est : CR C1+2a(i,ii)b
Priorité de conservation quart nord-est d'après Bichain et al. 2021 :
P1
Statut réglementaire :
Protection nationale : Article 2
Directive Habitat : II/V
Convention de Berne : III
La Mulette perlière affectionne les cours d’eau sur terrains siliceux, avec une faible profondeur (Gitting et al. 1998), du courant et une eau oligotrophe limpide. La concentration en calcium doit être inférieure à 10 mg.L-1. De fait, la Mulette perlière caractérise les cours d’eau oligotrophes des massifs anciens. La variété des habitats est grande car il suffit d’un peu de sédiments meubles pour retenir la Mulette. Ainsi, les rivières à fond sableux sont appréciées, tout comme les secteurs en gorges boisées et encaissées où l’eau cascade entre les blocs. Les biefs de moulins constituent parfois des milieux de choix grâce à la pérennité des conditions hydrologiques, à l’origine de grandes concentrations d’individus. Elle peut se trouver en faciès lotique ou lentique, dès lors qu’elle trouve un minimum de courant. Par contre, les tronçons sans courant sont inutilisables par l’espèce. Les rivières très lentes ne conviennent pas car trop boueuses ; au contraire, les cours d’eau trop rapides peuvent être traumatisants pour cette espèce sédentaire (G. Cochet in Bensettiti | Gaudillat 2002). Les adultes se trouvent à des profondeurs comprises entre 0,5 et 2 m, parfois plus (Ziuganov et al. 1994). Hastie et al. (2000) en Écosse observent des conditions optimales à des profondeurs de 0,3 à 0,4 m pour un courant de 0,25 à 0,75 m.s-1. Boycott (1936) donne un maximum de 1 à 1,4 m de profondeur. En Suède, des individus ont été trouvés entre 0,1 et 2 m de profondeur dans les conditions hors crues des rivières (Hendelbreg 1961 ; Björk 1962).
Nord de l’Europe, le Nord-Ouest de la Russie et dans le Nord-Est de l’Amérique du Nord et du Canada (Bouchet et al. 1999 ; Cochet 2004).<br />Historiquement, la mulette perlière était connue des deux massifs cristallins de la région Grand-Est : les Ardennes (Cardot 1926) et les Vosges (Puton 1847, Godron 1863, 1870). Malgré des recherches informelles dans le ruisseau de la Houille, dans les Ardennes, où elle avait été notée, elle n’a pas été retrouvée (D. Froment, commentaire personnel). La florissante population du bassin de la Vologne, drainant le massif des Vosges, est désormais réduite à quelques spécimens dont l’avenir est en sursis (Dabry & Burgunder 2007 ; Umbrecht & Bichain 2021).
Margaritana durrovensis (Phillips, 1928)
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Margaritana margaritifera (Linnaeus, 1758)
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Margaritifera durrovensis Phillips, 1928
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Margaritifera margaritifera brunnea (Bonhomme, 1840)
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Margaritifera margaritifera durrovensis Phillips, 1928
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Margaritifera margaritifera margaritifera (Linnaeus, 1758)
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Mya margaritifera Linnaeus, 1758
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Unio brunnea Bonhomme, 1840
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Unio elongata Lamarck, 1819
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Unio roissyi Michaud, 1831
Outils pour la détermination des mollusques du Grand Est :
Cahier technique n°1, 2016 [Escargots terrestres]
Cahier technique n°2, 2016 [Limaces]
Cahier technique n°3, 2017 [Macro-bivalves]
Cahier technique n°4, 2017 [Escargots aquatiques]
Cahier technique n°5, 2017 [Micro-bivalves]
Malacofaune du Grand Est - Planches, 2022
Observations par classes d'altitudes
Carte de répartition en France métropolitaine
Cartographie issue de l'INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.