Escargot terrestre. 5-8 x 7-13 mm. Coquille globuleuse mais fortement déprimée à 5-6 1/2 tours convexes et suture peu profonde. Les tours sont souvent plats. Périphérie généralement arrondie mais peut être cependant faiblement à fortement anguleuse notamment chez les spécimens juvéniles. Ombilic profond, peu ouvert et subcentré. Le dernier tour n'est pas, ou très faiblement, évasé. Ouverture presque circulaire, à épaississement interne blanc plus ou moins prononcé voire absent. Coquille épaisse de coloration très variable, parfois totalement blanche ou rousse, fréquemment avec des bandes spirales ou des taches sombres. Souvent présence d'une bande brune et blanche sur la ligne carénale. Les stries sont fortes et irrégulières. Présence d'une striation spirale très fine uniquement visible à fort grossissement autour de l'ombilic. Moins fréquemment, cette striation spirale peut être observée sur les premiers tours de la spire.
Anatomie. Sac du dard nettement saillant, en position apicale au-dessus du vagin, et en forme de dôme plus ou moins aigüe. Le vagin est de forme globalement allongée, fréquemment dilaté sa base, et sa longueur fait au moins deux fois celle de la longueur du sac du dard. La partie terminale du canal de la bourse copulatrice est souvent dilatée.
Note. Le genre est redéfini par Chueca et al. (2017) sur la base d'apomorphies moléculaires qui y intègrent Candidula intersecta. La présence de l'espèce, sur la base des caractères de la coquille est récemment documentée à Wintzenheim et à Turckheim dans le Haut-Rhin (J.M. Bichain, 2016, données inédites) mais possiblement aussi à Berthelming en Moselle et à Schweighouse-sur-Moder dans le Bas-Rhin (T. Durr, 2017, donnée inédite).